La loi permet que « certaines peines peuvent être aménagées en cours d’exécution pour tenir compte de l’évolution de la personnalité et de la situation du condamné » (Loi Perben II). Cette flexibilité peut intervenir à différents stades : dès la condamnation, après la condamnation, ou après l’exécution d’une partie de la peine.
Parmi les formes possibles d’aménagement figurent la détention à domicile sous surveillance électronique, la semi-liberté, le placement à l'extérieur, et la libération conditionnelle. La détention à domicile sous surveillance électronique consiste à assigner le condamné à résidence avec un bracelet électronique connecté à sa ligne téléphonique, permettant des sorties contrôlées durant la journée.
L’aménagement de peine vise principalement à faciliter la réinsertion des condamnés, en leur permettant de maintenir ou de rétablir leurs droits fondamentaux, tels que les droits civiques, familiaux et sociaux.
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